La saison n’a pas encore commencé que la DNACG fait déjà parler d’elle. La Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion a ainsi prévenu le Stade Montois que les contrats de ses 5 dernières recrues (Rudolph Bérek, Dimitri Senio, Nicolas Le Roux, le Sud-Africain Bernard Roland et l’Australien Ben Coutts) n’avaient pas été homologués à cause d’un déficit financier. Le club s’est vu limiter sa masse salariale pour équilibrer le budget. Ces contrats dépassant la limite salariale, les joueurs se sont vus refuser leur mutation. Mais le président montois ne s’alarme pas.
Philippe Cazaubon promet de trouver rapidement entre 300 000 et 450 000 euros pour débloquer la situation, pour un budget global de 5 millions d’euros. Un montant plus précis de 400 000 euros a été annoncé en fin de journée, grâce à l’apport de partenaires. L’actionnaire principal de la section professionnelle, le Stade Montois omnisports, peut également accepter de procéder à une augmentation de capital pour permettre au club d’avoir un maximum de joueurs à disposition lors de la première journée de Top 14, le 26 août.
C’est en tout cas un problème de plus pour le promu, dont la préparation a déjà été bien courte. Son accession n’étant gagnée qu’en finale de Pro D2 le 21 juin, le club a eu 2 semaines de moins que les autres pour se renforcer et se préparer. Un retard abyssal sur le marché des transferts. L’entraîneur Marc Dal Maso, qui a dû composer avec ces retards, sera vraisemblablement privé de certains joueurs pour la première, voire les deux premières journées de championnat. Un difficile début de championnat donc pour le Stade Montois.
