Après 7 semaines de trêve, le Top 14 reprend ce week-end, pour ce qui est presque une nouvelle saison. Sept journées, voilà ce qu’il reste pour atteindre ses différents objectifs. Un vrai sprint, où l’équipe qui aura du mal à retrouver son rythme peut perdre gros.

Devant d’abord. Il y a cinq équipes pour quatre places de demi-finaliste. Si le Stade Français, qui a déjà beaucoup recruté pour la saison prochaine, est pratiquement assuré de se qualifier et pourra sûrement souffler un peu avant la fin de la saison, Il n’en est pas de même pour Clermont, Perpignan, Toulouse et Biarritz. Les points de bonus pourraient dans cette optique jouer un grand rôle. Premier visé, l’USAP, qui a connu une trêve plutôt agitée. Avec le départ de Julien Laharrague pour Sale et l’annonce de Philippe Boher qu’il ne sera plus l’entraîneur l’an prochain et le vrai-faux départ du président, le club catalan a du mal a trouver e la stabilité. Quel sera le moral des joueurs à leur retour sur le terrain? A suivre…

Derrière, c’est pour la relégation que la chute risque d’être chaude. Cinq équipes sont directement menacées, pour 2 places… à ne pas prendre! Si Montauban et Albi ont pratiquement réussi leur pari, Castres, qui visait une place dans le dernier carré en début de saison, regarde désormais dans son rétro, avec un calendrier difficile. Les Tarnais ne joueront que trois fois à domicile, notamment contre Toulouse, et ont des déplacements ardus, à Bayonne, Bourgoin, Albi et Biarritz. Derrière, la situation est catastrophique pour Narbonne. Candelon et Rosalen ont annoncé leur départ pour Perpignan l’an prochain, l’équipe n’arrive à rien à l’extérieur et n’est même pas maître chez elle. Même chose pour Montpellier, trop souvent battue chez elle, pour sa dernière saison à Sabathé. L’éclosion des jeunes internationaux -21 ans (Ouédraogo, Trinh-Duc ou encore Picamolès) dans l’équipe première peut être la petite branche qui sauvera le MRC de la chute. Brive est la seule équipe concernée à recevoir quatre fois. Mais les Corréziens devront affronter Perpignan et Clermont et se rendre à Paris. Ils seront également opposés aux quatre rivaux directs: Montpellier et Bayonne à la maison, Castres et Narbonne à l’extérieur. Le CABC peut néanmoins être optimiste sur son avenir, avec le retour de Patrick Sébastien à la présidence du club, porteur d’un projet devant porter Brive au titre national d’ici 5 ans, que le club descende en Pro D2 à la fin de la saison ou non. Enfin, Bayonne. Dernier depuis le début de saison, le club a redressé la tête après un début de saison calamiteux. Jean-Pierre Elissalde y est pour beaucoup. Mais le plus dur reste à faire, avec l’obligation des prendre des points à l’extérieur, alors que ces déplacements s’annoncent périlleux (à Clermont, Agen, Toulouse et Brive).

Bref, le sprint final s’annonce passionnant. Sans compter que Biarritz est toujours en course en Coupe d’Europe, avec de bonnes chances d’en aller au bout.